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WoRld By mE....
30 octobre 2005

...un concert......12/2003

.........Entrée de Mace (batterie) sur scène, puis de 96 (basse/samples) et Pills (guitare) : maquillages blancs, lèvres rouges sang et habits noirs sur fond de gros son indus crade. Immobiles, ils font face au public. Longs gants de vinyl rouge, t-shirt noir portant l'inscription "pariah" épinglée sur la poitrine, un long pistolet noir sur la tempe, O fait une entrée théâtrale, se déplaçant en titubant comme un mort-vivant dandy-glam et décadent. Force est de constater que le côté visuel du groupe fonctionne d'entrée de jeu.Le groupe attaque son set : le son live est moins en finesse que sur cd ( sono de la Flèche d'Or ?), mais les titres fonctionnent à merveille. Les morceaux sont assez répétitifs - gros son indus-glam, voix trafiquée-, mais cela s'avère plutôt une qualité par le côté hypnotique qui se dégage du set : on entre dans l'univers d'Undercover Slut comme dans un film. Showmens sur le fil du rasoir (leur insigne, par ailleurs), le spectacle- car le terme de concert en ce qui les concerne s'avère un peu restrictif- des Undercover Slut oscille entre décadence, glamour et provocation. Grandiloquent et théâtral comme s'il se trouvait devant un parterre de 5000 fans à la Manson, le groupe ose la pose à l'extrême, sans pour autant paraître prétentieux. Et c'est là toute la grâce d'Undercover Slut. Facile de faire des shows "à effets" lorsque l'on dispose d'énormes moyens, avec une major qui finance les décors les plus extravagants et les costumes les plus magnifiques dans des salles énormes remplies de fans.Moins facile sur une petite scène comme la Flèche d'Or, avec ses lights minimales et son absence de distance avec le public à qui n'échappe pas le moindre problème d'accessoire qui ne fonctionne pas ( mégaphone capricieux, fil de micro emmêlé...), ou tout cela pourrait aussi bien tomber dans le ridicule.Comme les New-York Dolls en leur temps, les Undercover Slut prennent ces risques, les assument et en triomphent.
Amateurs de glam-indus décadent, si Johnny Thunders - maître absolu de la grâce sur le fil du rasoir- vous manque, ne ratez pas le prochain concert d'Undercover Slut.

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